Wednesday, April 2, 2008

Une nouvelle étape de la création

J'ai devant un manuscrit du nouveau recueil de courtes histoires, « Faux Miracles », par Shefki Hysa. Avant de le lire, je pensais que je trouverais en lui les mêmes éléments de style de la narration, que j'avais trouvé dans ses précédents ouvrages, en particulier dans le recueil avec des courtes histoires « La narration du voleur ». À ce moment-là, ce livre a été le plus distingué pour l'esprit d’un véritable réalisme contemporain, incarnant plusieurs problèmes sociaux et des idées, caractéristique de l'époque. Je me souviens, j'ai été impressionné par le fragment: « Pépère », extrait du roman « Le paradis maudit », qui je considérerais expressionniste, en raison de la profondeur émotionnelle ressentie après sa lecture. Pendant la lecture du « Pépère », une idée frappé mon esprit: le processus d'écriture de Shefki Hysa est sur le point de passer dans une nouvelle étape! Quoi qu'il en soit, je n'étais pas très convaincu…

Alors, j'ai commencé à lire « Faux Miracles», sans réussir à détacher de mon esprit « Pépère ». Ces éléments, disposés dans l'embryon à « Faux Miracles » sont maintenant sur le point de fleurir.

Mais que sont-ils ces rejetons? Je pense qu'ils sont présents dans le mélange du fantastique et grotesque avec l'allégorie qui exprime l'idée indirectement. Laissez-nous prendre en considération le court récit « Faux miracles », qui fait partie du livre portant le même titre. Son idée est que, même si les choses sont belles et précieuses en elles-mêmes, si elles ne servent pas l'humanité, ils sont communs à l'instar de tous les autres. L’héro rêveur pénètre dans un monde magique, dans les bras d'une ravissante jeune fille avec des palais luxueux et une bibliothèque magique. Elle est impatiente d'avoir tous ces miracles, y compris l'amour ainsi, tous pour elle-même et de son amant. C’est ici que naît le conflit. Celui ci est en quelques mots le contenu, qui est révélée au début dans l'esprit psychanalyste: «Quand il a ouvert les yeux, il a vu le soleil frapper le mur en face. Il est temps de se lever, mais il ne voulait pas quitter le lit. Il souffle et a mis ses bras sur les draps. Il se souvenait que la nuit dernière, il a été perplexe de changer quelque chose dans sa vie. Pour faire quelque chose de digne, au profit de l'humanité, mais encore il n’avait saisit quoi.

Il doit penser encore un peu avant de décider de faire l’autre pas. Il avait tant de temps jusqu'à ce deux heures de l'après-midi, quand il aurait commence le travail à l'ancien garage de bus. Il était un ingénieur mécanique.

Il a dû passer par les mêmes choses ces derniers temps: se lever à huit heure, flâner pour chasser le sommeil, puis se laver près à l'ancien lavabo crénelé au coin de la porte, peigner les cheveux au délavée miroir cloué contre une des portes de la garde-robe, s'habiller et sortir. " Ces psychanalyse se révèle peu à peu pour dépeindre le caractère réaliste fantasmagorique:

«Il s’assoupit dans diverses pensées, jusqu'à ce que a l'angle de la route, qui laisse derrière la zone habitée, se voit la jeune fille, la lycéenne avec son école uniforme noir et col blanc, qui lui suscité la nostalgie des oiseaux migrateurs, les hirondelles, peut-être parce qu'elle fait aller-retour chaque jour du village en ville, ou suivait le lycée, et vice versa. Avec son coeur battant, il ralentit le pas et attendait qu'elle lui passe a côte. Il pourrait le sentir dans toutes les cellules de son corps l’approche de la fille, son rythme cardiaque inconsciemment se fond avec son troc de biche. Il pouvait à peine respirer dans ces moments, son dos est tremblant et sa nuque se refroidît par la sueur. Il pouvait sentir aussi son souffle troublé dans un de ses oreilles, mais il n'osé pas faire un demi-tour. Il pouvait sentir une voix intérieure invitant à lui parler, mais ils ne se sont jamais salue jusqu'à présent. "

Alors, peu à peu, en découvrant figurativement le caractère du personnage, le récit se transforme en un symbole. Et bien que dans cette histoire nous avons à faire avec un symbole, dans l'autre "Les ânes" on se trouve devant au grotesque, avec l’aide de la quelle se fouette le royaume des incapables mêlée avec la servilité. Les personnes incapables, les ânes, vivent heureux grâce à l'habileté des autres, phénomène bien connue de tous les temps. Même ici, l'auteur ne sauter pas la psychanalyse et le paradoxe avec le grotesque mélangés avec le sarcasme et la satire contemporaine. Les éléments de la métamorphoses nous rappellent le roman d’Apulie, le célèbre écrivain latin "Métamorphoses ou l'âne d'or», qui malheureusement n'est pas encore traduit en albanais.

Dans son court récit "L'âne", l'auteur écrit:

"Étrangement, chaque nuit, il rêvait de lui-même transformé en âne. Néanmoins, même si son être pourrait entrer dans la peau de cet animal, il ne pourrait jamais le croire. Comment une telle chose pourrait être croyable?!....Il était le Numéro Un du Personnel Présidentiel…Il pouvait dire que c'était juste après le Président dans un degré hiérarchique. Tout le monde craint lui plus que Son Excellence, le Président lui-même. Non! Rrapush ne pourra jamais être et ne pourrait jamais se transformer en un animaux à quatre pattes malgré cet étrange sentiment que l’enlevé la nuit et le lance dans le monde des rêves, sous la forme d’un âne… "

Ce n'est pas le cas pour entrer une note d'analyse sur le recueil "Faux miracles", parce que cela demandera du temps. C'est pourquoi j’ai mentionne que quelques une courtes histoires, typique du niveau réel de l'œuvre de Shefki Hysa. Mais je ne peux laisser sans mentionner l’étrange récit : «Le chef de village", qui conteste la gourmandise et voracité. Je dirais, les traits de l'expressionnisme sont plus évidents que dans n'importe quel autre récit, n’en laissant pas de côté le paradoxe et le grotesque ou la fantasmagorie, tous mélangés dans le réalisme. Le récit évoque figurativement la corruption et la dégénérescence de la société grâce à une dynamique cinématographique étonnant. Chaque mot ici est lisible et évident. Dans ces quelques lignes, je voudrais aussi mentionner le récit "La magie" qui appartient au genre de courts récits dont j’ai parle au dessus, mais diffère dans l'angoisse qu’il transmet et la crainte de ne pas devenir une calamité écrite:

«Oh, je sais que vous m'appeliez fou, suggestionne, fasciné, délirant infernal dans le motif d'un rêve effrayant, ou quoi que ce soit l’épithète que vous souhaitez ajouter, lorsque je mentionne la magie. Votre job, néanmoins, ou autrement de la réalité vivante, le résultat de sa violence, c'est moi. Me regardant de près, on réalisera à la transfiguration de mon être immédiatement. Par conséquent, à mon mal rasé maigre visage, avec le nez et les lèvres enflé et sanglant, les pommettes pustuleux, traces d’ongles et dents de bêtes, boueux cheveux, devient rare creusé dans le front agrandi et ridé en raison de l'abri de la peur profondément à l'intérieur du crâne, en décrivant plus en plus clairement. Il suffit de regarder mon corps engourdi et le froid! Donc… ne vous sentez-vous la peur, la douleur, la pitié, le dégoût, la raillerie, ou n'importe quoi d'autre, en raison de la façon dont je ressemble? … ».

Comme je l'ai mentionné plus haut, le niveau réel du processus d'écriture du narrateur Shefki Hysa est perçu par les traits expressionnistes. Mais si nous sommes permis de le dire, très amicalement que nous aimerions voir caché cette tendance de temps en temps et quelque fois de ne pas sortir intentionnellement ouvert. Il est clair que le début de l'expressionnisme en dépit de la tendance de l'idée cachée en elle, il a également été distingué pour le pathos de la «catastrophe et du cri". Le nouvel expressionnisme devrait être différent, et je suis convaincu que Shefki Hysa est conscient de cela, parce que ses histoires sont caractérisés par l'esprit national, et de l'esprit ingénieux de tcham, quelque fois inquiets et toujours a la recherche et a la découverte, car il connait bien le livre de la vie et celui de la bibliothèque.

Dritëro Agolli

Juillet 2003

Traduit par: Blerta Llakaj

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