Tuesday, May 20, 2008

«Krastakraus» - amour et resistence
Des notes sur le roman «Krastakraus» de l’écrivain Bilal Xhaferri

Bilal Xhaferri (2 novembre 1935 – 14 octobre 1986), poète, prosateur et publiciste célèbre dissident. Auteur de plusieurs œuvres pas encore publiées: «Krastakraus» est son chef d’œuvre. Celui-ci serait la définition la plus exacte sur Bilal Xhaferri, l’écrivain de l’ethnie albanaise, comme l’ont qualifie plusieurs chercheurs.

Est né à Ninat de la région de Konispol du district de Saranda, dans une famille patriotique ayant des liens de parentèle avec celle d’Hasan Tahsini, savant et encyclopédiste remarquable, premier Recteur de l’université d’Istanbul.

En 1945 les communistes lui ont fusillé le père, Xhaferr Ferik Hoxha, pour ses convictions nationalistes et anticommunistes. Bilal, reste orphelin, fils unique et frère de trois sœurs. Plus tard, sa vie serait une fatalité. Comme un Sisyphe, sur le dos lui pèserait la lourde pierre de la « mauvaise » biographie. Il arrive a peine a terminer le lycée technique pour géomètre et il a commencé a travailler dans les divers chantiers de l’entreprise « Rue et pont » en asphaltant les nouvelles rues et en même temps en cherchant les sentiers de la littérature.

En 1966 il a publie son volume en récit «Jeunes gens, terre antique», le quel est arrivé au lecteur comme un foudre au ciel claire. Le talent extraordinaire de Bilal Xhaferri était en train d’apporter à la littérature albanaise un nouvel espoir romantique –réaliste qui vise à réveiller les sentiments apathiques de l’homme in doctriné par le communisme. Devant «l’homme nouveau», le bâtard qu’avait envie de créer la dictature communiste, Bilal avec le moyen de son activité littéraire fait appel aux albanais de tourner les yeux vers l’antiquité, vers les ancêtres, les pères guerrières, généreux et aimant de la liberté, maîtres des terrains maternels.

En 1967 est publié son œuvre poétique «La rouge clairière», mais il n’a pas pu arriver au lecteur et sous l’ordre de la censure communiste sont devenus des cartoons. Dans le petit nombre de copie qu’ont pu garder, les lecteurs voient non seulement la main du maître artistique mais aussi la dissidence muette de cet auteur inflexible, fier de son sang pélasgien-illyrien.

Le 24 août 1969 Bilal Xhaferri est obligé a exiler en Grèce et plus tard a émigrer aux Etats-Unis, a Chicago ou a publie pour plus de 10 ans la revue anticommuniste «L’aile de l’aigle», revue en deux langues: albanaise- anglaise.

Il est mort dans des contions inconnues, envahi par le chagrin pour la patrie et la haine pour le communisme qu’avait isolé l’Albanie a intérieur des réseaux de barbelés.

Son roman «Krastakraus» (le sommet de Kruja, la ville natale du héro légendaire Gjergj Kastrioti Skanderbeg) écrit en 1968, a flâne les rédactions de la seule maison d’édition de l’état communiste, s’arrête dans les archives de cette maison pour les idées qu’il développe. Il n’est publié qu’en 1993 par la maison d’édition privée « Bilal Xhaferri » crée pour rappeler le nom de cet auteur distingue dissident.

Le roman «Krastakraus» est une œuvre monumentale classique et en même temps moderne. Son sujet est pris du passé historique de l’Albanie et notamment des périodes des luttes historiques de Scanderbeg, le roi des albanais (1417-1467), le quel pour 25ans a fait face aux attaques ottomanes pour défendre l’état albanais et christianisme. Est une œuvre écrit magistralement. L’imagination forte de cet auteur pénètre dans le brouillard du moyen age et á travers les tableaux et les détails qu’il décrit, lui il fait descendre du sol des légendes les héros et les rends vivants aux yeux des lecteurs. A travers la vie et les exploits des simples guerriers du Gjergj Kastrioti, s’ouvre toute l’histoire des guerres albanaises–turques, des victoires et des pertes, des trahisons et de la permanence.

Au centre de ce roman se lève la figure de Strezi, un des officiers courageux de la garde du Scanderbeg. Par la ligne de son amour avec la princesse Ajkuna d’une part et de son activité de combattant brave de l’autre part sont évoques les autres personnages dans des diverses situations de paix et de batailles.

Le monde des personnages, leurs psychologies se combinent a la nature d’une telle manière que quelque fois on n’arrive pas á comprendre si l’homme est la créature de la nature ou la nature est sa créature. La Trinité: Dieu, nature, homme et vice versa s’entrecroisent comme un nœud fatale dans le monde de chaque personnage et cours des événements et des situations lyriques dramatique ayant tendance vers le tragique qui menace l’avenir des personnages et des peuples.
Ce roman se termine par une description presque homérique, d’une bataille sanglante, sans vainqueurs et sans perdants, une bataille qui sous-entend des autres batailles, des autres attitudes sanglantes pour assurer la survivance d’un peuple fier que sait vivre la vie soit en guerre qu’en paix.

«Krastakraus» est en même temps un symbole de l’amour et de l’attitude humaine, est un symbole de la victoire de la civilisation face aux invitations barbares de tous les temps.
L’homme albanais d’aujourd’hui trouve dans les pages du roman sa figure et presque l’aime comme Narcisse de la Mythologie face à l’œuvre de Bilal Xhaferri. On espère que ce livre soit une belle surprise même pour le lecteur.

Shefki Hysa


Wednesday, April 23, 2008

Wednesday, April 16, 2008

SHEFKI HYSA
Une remarquable individualité créative

Pour sa famille et pour lui

Il est né à Ersekë le 20 Juillet 1957 dans une famille d’intellectuells.
Son père, Mazar, était un professeur pour la minorité vlleh à ce temps et suivait leur déplacements pastorales, en passant l’été dans la montagne de Gramozit dans la région de Kolonje, avec Erseka comme centre administrative, et en attendant l’hiver à Saranda, étant toujours si tant préoccupé de l’éducation des enfants des bergers.
Toute sa famille habitait à Shalës, au Konispol.

La mère de Shefki, Bahrieja, était une mère de famille qui suivait son mari dans ses voyages pour s’occuper de la famille.

Shefki appartient a une vieille famille patriote résidente a Shales au Konispol dans le 18-éme siècle, peut-être dans la période de l’influence musulmane de cette région, puisque elle est estimé en tant que l’une des sept premières familles fondatrices du village de Shales, selon la mémoire populaire. Notamment elle était une riche famille, ils s’occupaient d’élevage et d’agriculture, propriétaire de plusieurs bois, pâturages et terres cultivées, par conséquence ils seraient des vrais patriotes et ils allaient protéger jusqu’au dernier sang leur maison, La Patrie – Tchameri, des intentions annexionnistes et d’occupation de la Grèce.

Le grand-père de Shefki, le patriote connu Shefki Hoxha (ils étaient des religieux depuis des générations et c’était cela la raison pour qu’ils portaient le nom de "Hoxha"), est connu comme l’un des fondateurs des premiers cercles patriotes du Konispolit et du Filat, comme donateur des premières écoles albanaises dans la région de Çamëri (à Konispol, Filat et Gumenicë), et en tant que dur critique de tout pouvoir, comme celui turc et en suite du pouvoir royal de Zog I.

Au début des années 20, Shefki Hoxha était fameux en tant que démocrate, grand appuyeur de Noli et de son gouvernement réformiste, indépendamment du fait que ses propriétés pouvaient être affectées. C’était bien cela l’une des raisons pour lesquelles il a été mis en prison par le régime de Zogu. Le poète populaire de la région lui chantait:

"Les télégrammes partout partent,/ les gendarmes haussent la garde,/ d’une rébellion ont parlé,/ quand à Tchameri le roi ont nié,/ nier Ahmet, sa majesté./ A Shales ont pris Shefki,/ à Konispol, à Maze Hami/ aussi Xhafo Pandalejmoni, lui"…

Shefki Hoxha est tombé malade dans la prison de Lezhë et il est mort en 1936, a cause des insupportables souffrances de l’emprisonnement.

Le père de Shefki Hysa, Mazar, a été persécuté comme anticommuniste par la dictature, même si leur maison à Shales était une point de référence pour la guerre, une base des partisans. En 1960 Mazar l’ont éloigné de l’éducation, à cause de son frère nationaliste, Sadedin, fusillé sans jugement par les communistes le 13 Novembre de l’année 1943 à l’hôpital des partisans à Theollogos.

Donc, leur famille était impliquée par l’aveugle mécanisme de la guerre des classes, qui a gravement touché même Shefki, après la mort de son père, Mazar, en 1976.

Mazar Hysa, le père de Shefki Hysës, a laissé ce monde avec le goût amer de cette vie dans la bouche. Pourtant Shefki est réussi à survivre, grâce aux gênes ereditaires des aïeuls.

Shefki a suivi ses premières études dans le village de Shalës à Konispol.

Il a commencé le lycée, spécialisation à l’agriculture, en 1972 et a terminé en 1976 à Konispol, région de la Tchamëri. (Le régime communiste de cette période l’a obligé à suivre l’école d’agriculture, et pas le lycée, a cause de sa "mauvaise" biographie, en tant que famille originaire des riches classes anticommunistes et pour le fait que son oncle, Sadedin, était un nationaliste fusillé par le régime).

Après dix ans d’efforts surhumains, en 1985, Shefki est réussi à avoir le droit de suivre les études en littérature à l’Université de Tirana. Grâce a l’insistance de l’écrivain albanais très connu Dritëro Agolli, qui de sa position en tant que Président de l’Union des Écrivains et des Artistes de l’Albanie, et aussi dans d’autres occasions, comme dans le cas lorsqu’au poète Namik Mane lui a été enlevé le droit de publications, a obligé les structures du pouvoir totalitaire de ne pas tenir compte de la biographie de Shefki, afin de lui reconnaître le droit de suivre ses études universitaires.

En 1989 il a été diplômé en langue et littérature à la Faculté de l’Histoire et de la Filologie, à l’ Université de Tirana. Pendant ce temps il continuait a écrire et publier les premiers racontes et de la publicistique.

Donc, enfin à Shefki Hysa lui a été reconnu et estimé son talent de prosateur caractérisée par un remarquable individualité créative. De la même manière s’exprimait la critique au sujet de ses premiers racontes lyriques, très bien accueilli par l’opinion littéraire et les lecteurs.

"Mon cher conteur, avec des étranges observations et des fins sensations; écrivain apprécié toujours par moi et les autres ", et c’est ainsi que s’exprimait Dritëro, enthousiaste du futur littéraire de Shefki et il n’aurait jamais eût une délusion.

Pendant les années 1991-97 il a travaillé comme journaliste au journal "Çamëria" et chef de rédaction dans les journaux "Kombi" e "Dielli".

Entre temps il a suivi plusieurs spécialisations dans le domaine du journalisme, des éditions et des relations publiques et internationales.

Depuis l’année 1997 il continue à travailler dans l’Administration dans le Parlement de l’Albanie.
Il a fondé et continue à diriger l’Association Culturelle "Bilal Xhaferri" et la Maison d’Editions "Bilal Xhaferri".

Il est Secrétaire de l’Union des Écrivains et des Artistes de l’Albanie.
Entre ses publications, il compte "L’oiseau et le diable", racontes (1992), de la maison éditrice "Bilal Xhaferri".

"Otages de la paix", roman (1994), publication de la maison d’éditions "Bilal Xhaferri".
"Le Paradis maudit", roman (1997), publication de la maison d’éditions "Bilal Xhaferri".
"Confessions d’un voleur", racontes (1999), publication de la maison d’éditions "Arbëria".
"Arôme de Tchameri", racontes (2004), publication de la maison d’éditions "Bilal Xhaferri", ISBN 99927-960-1-4

"Les faux merveilles", racontes (2005) publication de la maison d’éditions "Bilal Xhaferri", ISBN 99927-960-0-6

Rédacteur de la nouvelle « La p… digne de respect" (1992), de l’écrivain Jean Paul Sartre.
Rédacteur de la romance "Amour fatale" (1992), de l’écrivain Alfred de Musset.
Rédacteur de la romance "Amour ensanglée (Au-delà des distances)" (1992), de l’écrivain Bilal Xhaferri.

Rédacteur de la romance "Krasta Kraus (Berat a cédé)" (1993), de l’écrivain Bilal Xhaferri.
Rédacteur de la nouvelle "A l’envahissement des vikings" (1993), de l’écrivain Pjetër Arbnori.
Rédacteur de la romance "La belle avec l’ombre" (1994), de l’écrivain Pjetër Arbnori.
Rédacteur du volume poétique "La vigne des larmes" (1995), du poète Namik Mane.
Rédacteur du volume de racontes "Une nuit ordinaire" (2003), de l’auteur Namik Mane.
Rédacteur du roman "Avec nos pattes nous avons parcouru le monde" (2007), de l’écrivain Xhulia Xhekaj, etc., etc., publications et rédactions littéraires et de publicistique crées par lui et d’autres auteurs.

Depuis l’année 1995 il va continuer et diriger dans la qualité de Rédacteur en chef de la revue "L’Aile de l’Aigle", revue politique, culturelle, littéraire et sociale, publiée en 1971, en deux langues, en albanais et en anglais, financée par l’Union Tchame, en Chicago, aux États - Unis.
Son premier fondateur, éditeur et dirigeant était Bilal Xhaferri, poète, prosateur et un très connu publiciste dissident, qui est né le 2 Novembre 1935 à Ninat, à Konispolit, et après une intense activité littéraire et publiciste, est mort en exil (fuyant de l’Albanie en 1969 comme nationaliste anticommuniste) le 14 Octobre 1986 à Chicago, dans les États-Unis.

"L’Aile de l’Aigle" était une tribune de la libre pensée démocratique avec des tendances essentiellement anticommunistes, antidictatoriales et anti-enveristes, qui visée l’union de toutes les forces politiques albanaises en exil, l’unification de la pensée, des programmes et de leurs buts pour une Albanie libre Pro-occidentale.

La revue traitait largement les questions nationales albanaises, surtout le sujet tchame, le problème du Kosova, des autres territoires restées au-dehors des frontières légitimes, de l’Albanie, et aussi les problèmes des communités d’albanais partout dans le monde et dans la Diaspora.

Bilal Xhaferri est réussi à publier 39 éditions.

Depuis l’année 1995 et en suite "L’Aile de l’Aigle" continue a se publier a Tirana, en tant que revue officielle de l’Association Culturelle "Bilal Xhaferri" (La Communité Culturelle de la Tchameri) fondée et dirigée par le journaliste et l’écrivain connu Shefki Hysa, qui a initié le retour en Albanie du corps de Bilal Xhaferri et l’accentuation des extraordinaires valeurs de cette rare personnalité, persécutée et jeté dans l’oubli de la dictature communiste albanaise.
Shefki Hysa, en qualité d’Éditeur et de rédacteur en chef de cette revue mensuelle, avec ses contributions et celles de ses amis, est réussi à publier 80 éditions et continu avec insistance à tenir haut ce piédestal de la libre pensée en tant que suite des idéaux de Bilal Xhaferrit.

Son idéal: la Tchameri et l’Albanie ethnique.

Préparé par: Mariela HOXHA

Thursday, April 3, 2008

Par Ismail Kadaré

Recueil des messages de l’espoir
et de la paix pour Tchameria

Il m’a trop impressionné le recueil avec des récits « Arome Tchamerie » de l’écrivain Shefki Hysa, présenté dans un des émissions de la chaîne Albanaise. Je suis avec intérêt toutes les publications sur Tchameria et chaque fois que Tchameria est évoquée, non plus pour solliciter des disputes au Balkans, comme peut croire quelqu’un, mais si on peut dire, pour apaiser une conscience troublée. C’est pourquoi j’ai dit que m’a attire l’attention le recueil avec des récits « Arome Tchamerie » de cet auteur originaire de Tchameria, livre que j’ai feuilleté attentivement et avec beaucoup de curiosité pour les messages d’espoir et de paix qu’il transmet au lecteur.

C’est pourquoi je dirai que le livre « Arome Tchamerie » est nécessaire, indispensable, moral, comme tous les publications réussites. Comme sont nombreuses les raisons que les Tchams n’oublient pas Tchameri, et on peut imaginer, c’est le droit de tous nous, Tchams et Albanais. En plus c’est un devoir morale, parce que jamais ne peut être oublie une plaie éprouve par milliers et milliers de personnes. Jamais ne peut être oublie un exode, jamais ne peut être oublie le pays de naissance, où se trouve ta maison. On peut seulement témoigner pour se libérer de l’angoisse, comme se témoigne dans le livre « Arome Tchamerie ».

C’est le temps que les Balkans se taris des vieux crimes et un de ces crimes est celui qu’arrive en Tchameri, le drame tchame. Ainsi les Balkans préparera la rue vers l’émancipation. Seulement après ce nettoiement les Balkans peut faire partie de la famille émancipe des peuples européens.

Janvier, 2004

Traduit par: Blerta Llakaj

Wednesday, April 2, 2008

Une nouvelle étape de la création

J'ai devant un manuscrit du nouveau recueil de courtes histoires, « Faux Miracles », par Shefki Hysa. Avant de le lire, je pensais que je trouverais en lui les mêmes éléments de style de la narration, que j'avais trouvé dans ses précédents ouvrages, en particulier dans le recueil avec des courtes histoires « La narration du voleur ». À ce moment-là, ce livre a été le plus distingué pour l'esprit d’un véritable réalisme contemporain, incarnant plusieurs problèmes sociaux et des idées, caractéristique de l'époque. Je me souviens, j'ai été impressionné par le fragment: « Pépère », extrait du roman « Le paradis maudit », qui je considérerais expressionniste, en raison de la profondeur émotionnelle ressentie après sa lecture. Pendant la lecture du « Pépère », une idée frappé mon esprit: le processus d'écriture de Shefki Hysa est sur le point de passer dans une nouvelle étape! Quoi qu'il en soit, je n'étais pas très convaincu…

Alors, j'ai commencé à lire « Faux Miracles», sans réussir à détacher de mon esprit « Pépère ». Ces éléments, disposés dans l'embryon à « Faux Miracles » sont maintenant sur le point de fleurir.

Mais que sont-ils ces rejetons? Je pense qu'ils sont présents dans le mélange du fantastique et grotesque avec l'allégorie qui exprime l'idée indirectement. Laissez-nous prendre en considération le court récit « Faux miracles », qui fait partie du livre portant le même titre. Son idée est que, même si les choses sont belles et précieuses en elles-mêmes, si elles ne servent pas l'humanité, ils sont communs à l'instar de tous les autres. L’héro rêveur pénètre dans un monde magique, dans les bras d'une ravissante jeune fille avec des palais luxueux et une bibliothèque magique. Elle est impatiente d'avoir tous ces miracles, y compris l'amour ainsi, tous pour elle-même et de son amant. C’est ici que naît le conflit. Celui ci est en quelques mots le contenu, qui est révélée au début dans l'esprit psychanalyste: «Quand il a ouvert les yeux, il a vu le soleil frapper le mur en face. Il est temps de se lever, mais il ne voulait pas quitter le lit. Il souffle et a mis ses bras sur les draps. Il se souvenait que la nuit dernière, il a été perplexe de changer quelque chose dans sa vie. Pour faire quelque chose de digne, au profit de l'humanité, mais encore il n’avait saisit quoi.

Il doit penser encore un peu avant de décider de faire l’autre pas. Il avait tant de temps jusqu'à ce deux heures de l'après-midi, quand il aurait commence le travail à l'ancien garage de bus. Il était un ingénieur mécanique.

Il a dû passer par les mêmes choses ces derniers temps: se lever à huit heure, flâner pour chasser le sommeil, puis se laver près à l'ancien lavabo crénelé au coin de la porte, peigner les cheveux au délavée miroir cloué contre une des portes de la garde-robe, s'habiller et sortir. " Ces psychanalyse se révèle peu à peu pour dépeindre le caractère réaliste fantasmagorique:

«Il s’assoupit dans diverses pensées, jusqu'à ce que a l'angle de la route, qui laisse derrière la zone habitée, se voit la jeune fille, la lycéenne avec son école uniforme noir et col blanc, qui lui suscité la nostalgie des oiseaux migrateurs, les hirondelles, peut-être parce qu'elle fait aller-retour chaque jour du village en ville, ou suivait le lycée, et vice versa. Avec son coeur battant, il ralentit le pas et attendait qu'elle lui passe a côte. Il pourrait le sentir dans toutes les cellules de son corps l’approche de la fille, son rythme cardiaque inconsciemment se fond avec son troc de biche. Il pouvait à peine respirer dans ces moments, son dos est tremblant et sa nuque se refroidît par la sueur. Il pouvait sentir aussi son souffle troublé dans un de ses oreilles, mais il n'osé pas faire un demi-tour. Il pouvait sentir une voix intérieure invitant à lui parler, mais ils ne se sont jamais salue jusqu'à présent. "

Alors, peu à peu, en découvrant figurativement le caractère du personnage, le récit se transforme en un symbole. Et bien que dans cette histoire nous avons à faire avec un symbole, dans l'autre "Les ânes" on se trouve devant au grotesque, avec l’aide de la quelle se fouette le royaume des incapables mêlée avec la servilité. Les personnes incapables, les ânes, vivent heureux grâce à l'habileté des autres, phénomène bien connue de tous les temps. Même ici, l'auteur ne sauter pas la psychanalyse et le paradoxe avec le grotesque mélangés avec le sarcasme et la satire contemporaine. Les éléments de la métamorphoses nous rappellent le roman d’Apulie, le célèbre écrivain latin "Métamorphoses ou l'âne d'or», qui malheureusement n'est pas encore traduit en albanais.

Dans son court récit "L'âne", l'auteur écrit:

"Étrangement, chaque nuit, il rêvait de lui-même transformé en âne. Néanmoins, même si son être pourrait entrer dans la peau de cet animal, il ne pourrait jamais le croire. Comment une telle chose pourrait être croyable?!....Il était le Numéro Un du Personnel Présidentiel…Il pouvait dire que c'était juste après le Président dans un degré hiérarchique. Tout le monde craint lui plus que Son Excellence, le Président lui-même. Non! Rrapush ne pourra jamais être et ne pourrait jamais se transformer en un animaux à quatre pattes malgré cet étrange sentiment que l’enlevé la nuit et le lance dans le monde des rêves, sous la forme d’un âne… "

Ce n'est pas le cas pour entrer une note d'analyse sur le recueil "Faux miracles", parce que cela demandera du temps. C'est pourquoi j’ai mentionne que quelques une courtes histoires, typique du niveau réel de l'œuvre de Shefki Hysa. Mais je ne peux laisser sans mentionner l’étrange récit : «Le chef de village", qui conteste la gourmandise et voracité. Je dirais, les traits de l'expressionnisme sont plus évidents que dans n'importe quel autre récit, n’en laissant pas de côté le paradoxe et le grotesque ou la fantasmagorie, tous mélangés dans le réalisme. Le récit évoque figurativement la corruption et la dégénérescence de la société grâce à une dynamique cinématographique étonnant. Chaque mot ici est lisible et évident. Dans ces quelques lignes, je voudrais aussi mentionner le récit "La magie" qui appartient au genre de courts récits dont j’ai parle au dessus, mais diffère dans l'angoisse qu’il transmet et la crainte de ne pas devenir une calamité écrite:

«Oh, je sais que vous m'appeliez fou, suggestionne, fasciné, délirant infernal dans le motif d'un rêve effrayant, ou quoi que ce soit l’épithète que vous souhaitez ajouter, lorsque je mentionne la magie. Votre job, néanmoins, ou autrement de la réalité vivante, le résultat de sa violence, c'est moi. Me regardant de près, on réalisera à la transfiguration de mon être immédiatement. Par conséquent, à mon mal rasé maigre visage, avec le nez et les lèvres enflé et sanglant, les pommettes pustuleux, traces d’ongles et dents de bêtes, boueux cheveux, devient rare creusé dans le front agrandi et ridé en raison de l'abri de la peur profondément à l'intérieur du crâne, en décrivant plus en plus clairement. Il suffit de regarder mon corps engourdi et le froid! Donc… ne vous sentez-vous la peur, la douleur, la pitié, le dégoût, la raillerie, ou n'importe quoi d'autre, en raison de la façon dont je ressemble? … ».

Comme je l'ai mentionné plus haut, le niveau réel du processus d'écriture du narrateur Shefki Hysa est perçu par les traits expressionnistes. Mais si nous sommes permis de le dire, très amicalement que nous aimerions voir caché cette tendance de temps en temps et quelque fois de ne pas sortir intentionnellement ouvert. Il est clair que le début de l'expressionnisme en dépit de la tendance de l'idée cachée en elle, il a également été distingué pour le pathos de la «catastrophe et du cri". Le nouvel expressionnisme devrait être différent, et je suis convaincu que Shefki Hysa est conscient de cela, parce que ses histoires sont caractérisés par l'esprit national, et de l'esprit ingénieux de tcham, quelque fois inquiets et toujours a la recherche et a la découverte, car il connait bien le livre de la vie et celui de la bibliothèque.

Dritëro Agolli

Juillet 2003

Traduit par: Blerta Llakaj

Tuesday, March 18, 2008

Par Ismail Kadaré

Un livre de messages d’espoir et de paix pour Tchamëria

J'ai été impressionné par le livre de courts récits "Arome de Tchamëria" écrit par Shefki Hysa, promu à l'un des programmes de la chaîne de télévision nationale. Je suis intéressé par toute publication sur Tchamëria, chaque fois qu'on reparle d’elle. Il ne s'agit pas d'encourager des troubles dans les Balkans, que quelqu'un pourrait penser, mais pour calmer les consiences agitées. C'est pourquoi j'ai dit que j'ai été impressionné par le livre de courtes récits de l'auteur d’origine de Tchamëria. J'ai été intéressé par la lecture de ce livre et j'ai parcouru attentivement à travers ses pages pour trouver le message d'espérance et de paix qu'il transmet au lecteur.

En bref, je dirais que ce livre est nécessaire, impératif et moral, comme toute publication de cette nature. Il existe de nombreuses raisons que les Tchams n'oublient pas Tchamëria et ce n'est pas seulement leur droit, mais aussi le droit de tous les Albanais. En outre, il s'agit d'une tâche morale, car il ne faut jamais oublier les souffrances des plaies de milliers et de milliers de personnes.Il ne faut jamais oublier le déplacement, il ne faut jamais oublier le lieu de naissance, où est le foyer. Tout cela aidera à se débarrasser des cauchemars, comme le fait livre "Arome de Tchamëria".

Il est temps que les Balkans se débarrassent des vieux crimes, et l'un d'eux est ce qui est arrivé à Tchamëria, le drame Tcham. De cette manière, les Balkans ouvriront la voie vers l'émancipation. Seul alors, les Balkans pourraient faire partie de la famille européenne émancipée.

Janvier, 2004

Traduit par: Dr. Haim Reitan

Wednesday, March 12, 2008

Pandeli Koçi

Mes vrais amis et ceux de Bilal Xhaferi, notamment Pandeli Koci m’ont incité à se consacrer entièrement à cette initiative. Pandeli était en même temps mon ami et mon professeur de la littérature de Kosovo auprès de la Faculté d’Histoire pendant 1985-1992. A cette époque, je faisais mes études de Langue et Littérature Albanaise à l’Université de Tirana.
Qui est cet ami?

Pandeli Koci (Sazan Goliku son pseudonyme littéraire) est né à Vlora le 6 janvier 1942. Après avoir fini le collège à Vlora il a suivi les études supérieures de langue et littérature à l’Université de Tirana, à la Faculté d’Histoire et Philologie . Il a aussi suivi des formations en matière de journalisme et des publications. Il a travaillé comme enseignant, employé de culture, journaliste et rédacteur auprès de la maison d’édition Naim Frasheri et ailleurs.

Depuis 1970 il s’est occupéde la publication de le littérature albanaise au Kosovo et a été lecteur de cette littérature auprès de l’Université de Tirana. De 1981 à 2002 a travaillé dans la presse de l’Assemblée de la République d’Albanie.

Il écrit en prose, poésie publicistique surtout dans la revue « L’aile de l’aigle ». Il écrit également pour les enfants et des textes de chansons. Il est aussi critique littéraire, esseiste, et a gagné quelques prix littéraires nationaux

Ses principaux œuvres sont :

« Les Aventures de la liberté », récits 1995
« Epidemie cosmique », poésie, 1996
« Rêve d’amour » , poésies 1996
« Les combattant du Mont Blanc », roman 1999
« Pétales tombées », poésie 2001
« Aventures matinales » poème, 2002
« Le triangle du ciel noir », récits, 2006
« Trouble », poésie 2007

En tant que publiciste, écrivain et critique littéraire, Pandeli depuis que j’ai fait sa connaissance au début des années 80 et jusqu'à sa retraite en 2002, a été un ardent favori de l’oeuvre de Bilal Xhaferi et du problème des tchames. Dès le début de notre connaissance il m’a beaucoup aidé , à cette époque difficile de régime communiste ou personne ne me faisait compagnie à cause de mes idées anticommunistes. Je lui suis reconnaissant pour tout ce qu’il a fait pour moi, pour le courage qu’il m’a donné après les années 90, pour s’occuper de la figure de Bilal Xhaferi et de la question de Camerie. Mon ami Pandeli Koci contribue comme un patriote à ce que l’idéal des tchames devienne réalité et il mérite le respect de la part d’eux.

Traduit par Adriana Koxhaj

Tuesday, March 4, 2008

Sazan Goliku

Petales tombees

***

Une goutte d’eau
se fit tourbillon.
Les imbéciles
y perdirent la vie,
les intelligents
y perdirent la tête.


***

Le petit orteil du pied gauche
tira la langue à l’orteil
du pied droit.
Le grand orteil du pied gauche
ricana.


***

Je n’aime pas être un zéro
qui, placé après le un
en accroît la valeur.
Je n’aime pas être un zéro
qui, placé après le un
en diminue la valeur.
Je suis égal à un.


***

Je serais Dieu lui-même
si j’étais un Homme
entièrement libre.
Mais Dieu (s’il existe)
est-il vraiment
libre?

***

Sur une feuille de mûrier
le ver à soie
ronge avec le bout pointu
de la dialectique.


***

L’auréole de grands hommes
nous éclaire
ou nous aveugle.
Leur ombre
nous laisse dans l’ombre.


***


Je marche tranquille sur le trottoir.
Une peau de melon
me fait tomber violemment par terre.
Si on avait peur
on ne marcherait pas du tout.


***

La pluie bénie me mouilla…. et
cessa.
Sur une feuille heureuse
soudain bourgeonnante
les rayons du soleil et le ver
tombèrent.


***

…parti,
disparu.
Je n’ai laissé derrière
que moi-même.


***

Je fis entrer mon esprit
dans la braise
des idées hérissées de Nietzsche
Je m’effrayai et m’enhardis.
Le Surhomme ne peut pas être Homme
Une foule ne peut pas être humaine.


***

Si tu
n’es pas
toi
alors
qui est
quoi ?


***

La chaussure marche toujours
…dit le marchand de chaussures.
Le cordonnier
vit et meurt
comme un infirme.


***

Sur le parc jauni
coulèrent les larmes de l’écologiste
et les fleurs….séchèrent.


***

Son argent,
il le met de coté
à la banque,
dans ses poches
dans son cœur.
Et le Coeur
où se trouve-t-il?


***

La fête des citrons pressés
finit dans les poubelles.
Les citrons pressés
flirtèrent avec les ordures.


***

L’abeille me piqua à la langue
et creva pour vivre
Indifférent, j’avalai
son miel amer.


***

Au lavabo il n’y a pas de savon,
au robinet juste une goutte
d’eau.
Que dois-je faire?
Alors, je ne me lave pas.


***

Sur la Lune, Mars, Venus,
dans le ciel
On n’a pas vu Dieu!
Quel Dieu?
Celui qui n’en a que le nom?
Celui qui est mort depuis longtemps
ou celui que quelqu’un garde dans sa poche,
quelqu’un dans son cœur,
un autre dans sa tête?


***

La TV et la radio me cassent les oreilles:
Coca-cola! Pepsi-cola!
C’est merveilleux!
Ah, si j’avais un verre d’eau de source
avec, dedans, une goutte de poison de vipère!


***

L’Europe, est-ce l’Europe?
La pierre brute du doute
me tomba sur la tête.


***

Nous, qui avons cru ou
fait semblant de croire
nous avons menti,
nous avons été trompés et déçus,
nous avalons nos regrets,
ce remède contre notre honte,
nous avalons notre honte,
ce remède contre nos regrets.


***

Quatre vingt-six enfants
à la tête coupée
femmes aux seins coupés
vieux aux crânes brisés
enfermés dans un camion frigorifique
jeté dans le Danube.
Le Danube jaillit et coule
à travers l’Europe.


***

Quand tu te donnes la tête
contre le mur de la destinée
ne cherche pas à soigner tes blessures,
mais reprends courage, saute,
franchis le mur.
On peut vivre même sans tête.


***


Les sons de la flûte
ont été pris dans une toile d’araignée.
C’est pour la première fois
qu’elle n’a pas saisi sa proie.


***

Après tant de belles aventures
tristes, elle ne se rappelait pas
ses premiers amours.
Elle vivait les nouveaux amours
comme si c’était la première fois.


***

Imaginant le baiser
des deux vipères
la jeune fille refusa d’être embrassée.


***

La nuit, il a beaucoup neigé.
Les mimosas frêles
sont cassées, fracassées.
Quelqu’un, à ses premiers amours,
pensa.


***

Un jour, je sais,
aux flots troubles de tes yeux,
je me noierai.
Ce serait ta fin-o
reine illusoire.
Au bel oasis du Venus,
je renaîtrai.

Traduit par Adriana Koxhaj

Thursday, February 21, 2008

BILAL XHAFERRI

Bilal Xhaferri (1935 – 1986), écrivain albanais (poète, prosateur et fameux publiciste dissident), est né a Ninat du Konispole, région de la Tchameri et est mort aux États-Unis, à Chicago.


Les dates principales de la vie et de l’activité de Bilal Xhaferri.

En Albanie:

Il est né le 2 Novembre 1935, au petit village de Ninat, Konispole, région du Tchameri. Avec une enfance difficile, il a du supporter la mort de sa mère ( 1943 ) et la fusillation de son pére en 1945 par la dictature communiste, sous le nom de nationaliste et anti-communiste.En 1948, il s’éloigne de son pays natal.

Dans les années 1948 - 1952, il habite et travaille à Saranda, comme simple ouvrier, à la poste etc.,En suite, dans les années 1954 - 1955, Bilal Xhaferri continue ses études dans l’école de temps partiel au village de Sukth à Durrës.

La période 1962 – 1963 sera propice avec la publication de ses premières poèmes et articles dans les journaux « Zëri i Rinisë », « Drita », dans les revues « Nëntori », « Ylli » etc,.Et encore en 1966 il va publier le volume de racontes « Gens nouveaux, terre ancienne », qui aura un succès extraordinaire.

En 1967, la récolte de poèmes « Lirishta e Kuqe » ( fr. la Vallée rouge) a été censuré et mis hors de circulation de l’Etat communiste, a cause des tendances dissidentes qui apparaisent dans une partie des poèmes.

Bilal Xhaferri en 1967 a écrit le roman « Krastakraus » publié seulement en 1993, après sa mort. Le sujet de ce roman se concentrait sur la figure heroique nationale albanaise Skenderbeu, et a sa lutte conte l'Empire Otoman.

En 1968, il crée le scénario pour un film artistique « Le vent pousse les Nuages ».Dans le même année, le droit de publication lui est enlevé, les œuvres publiés lui sont censurés, et il a été interné dans le village de Hamalle à Durrës, après être expulsé de l’Union des Ecrivains et des Artiste de l’Albanie, sous le prétexte de la critique qu’il a fait pour le roman « Dasma » d’Ismail Kadare.

Le 30 Août 1969, il est réussi à fuir en Grèce et après aux Etats – Unis. Le Service Secret avait déjà préparé le dossier pour son arrestation et sa condamnation.

En Etats-Unis:

En 1970, il va aux Etats-Unis, à Boston. Le roman « Berat a cédé » il l'envoie aux Editions « Rilindja » à Pristina, en 1972.

Dans les années 1974 – 1986, il dirige, publie et prépare la rédaction de la revue Krahu i shqiponjës « L’Aile de l’Aigle », ou apparaisent beaucoup d’articles de publicistique, poèmes, racontes, romans, sketchs, dessins, caricatures, photos artistiques etc., Cette revue était une tribune de la libre pensé qui traité en continuation les sujets et les problématiques de la population tchame, de la question nationale albanaise, des sujets sur la dictature en Albanie, et après l’année 1981, de plus en plus les problèmes concernant Kosovo.

Bilal Xhaferri appart ses créations artistiques, il a publié aussi des œuvres artistiques et des traductions littéraires des autres auteurs albanais et étrangers. Il a fait sortir 39 éditions de cette revue en deux langues, en albanais et en anglais, jusqu’à sa mort dans les circonstances inconnues le 14 Octobre 1986.

1975 - Il publie des extraits du roman « Des trottoirs contraires » dans la revue «L’Aile de l’Aigle»

1977 - Il publie des extraits du roman « La lune des chantiers » dans la revue «L’Aile de l’Aigle»

1978 - Il a été blessé par des inconnus.

1981 - La rédaction de la revue Krahu i shqiponjës « L’Aile de l’Aigle » a pris feu. Dedans se trouvaient les manuscrits des œuvres littéraires, des études, des recherches scientifiques, des traductions, des notes politiques, lettres, peintures, photographies etc.,

1986 - Il tombe malade et sera opéré d’une tumeur.

1986 - 14 octobre, Bilal Xhaferri meurt dans un hôpital de Chicago dans des circonstances inconnues.

1995 - 3 Mai, le Président de la République d’Albanie lui a remis la Médaille « Martyr de la Démocratie » (Décret no. 1089) sous la motivation « Pour sa dedication comme publiciste et politicien dissident dans la lutte contre le communisme et la dictature, pour ses aspirations profondément nationales et démocratiques »

1995 - 6 Mai, l’écrivain Shefki Hysa, dirigeant de l’Association Culturelle « Bilal Xhaferri », en collaboration avec le Gouvernement albanaise a initié et organisé la cérémonie du retour du corps du poète, prosateur et du grand publiciste dissident Bilal Xhaferri, dans son pays, l’Albanie, où il repose en paix dans sa terre natale, à Saranda.

Les titres de ses œuvres:

« Gens nouveaux, terre ancienne » - récits (1966)
« Lirishta e kuqe » - poésie (1967)
« Amour sanglante » - romance (1992)
« Krastakraus » - roman (1967), publié après sa mort 1993)
« Viens tristesse » - poésie (1995)
« Berat a cédé » - roman, édition – Pristina 1995 ISBN 99943-904-5-7
« Au-déla des longueurs » - prose et publicistique (1996)

Bibliographie:

"Le poete maudit - Bilal Xhaferri", Pristina, Sabri Hamiti

"Uragani i meteorëve", (Bilal Xhaferri përballë Ismail Kadaresë), Shkup, Fatime Kulli, ISBN 99927-2227-7-0

Mariela Hoxha

Thursday, February 14, 2008

SHEFKI HYSA

Shefki Hysa est un écrivain albanais. Il est né à Ersekë en Albanie le 20 juillet 1957.

Il a suivi ses premiers études au village de Shalës à Konispolit. En 1976, il a continue ses études de lycée à Konispol, région de Tchameri. Après plusieurs efforts, en 1989, Shefki Hysa a eu le Diplôme en Langue et Littérature auprès la Faculté des Lettres à l’ Université de Tirana. En suite a ses études, il a effectué plusieurs spécialisations en tant que journaliste, sur le domaine des éditions et les relations publiques et internationales.

Pendant les années 1991-97, Shefki Hysa a travaillé comme journaliste pour le journal "Tchameria" et rédacteur en chef dans les journaux "Kombi" et "Dielli". Il a dirigé et continue le faire, l’ Association culturelle "Bilal Xhaferri" et les Éditions "Bilal Xhaferri".

Depuis l’année 1995 il continue son travail en tant qu’ Éditeur et rédacteur en chef pour la revue mensuelle "L’Aile de l’Aigle".

Shefki Hysa est Secrétaire de l’Union des Écrivains et des Artistes de l’Albanie.

Depuis 1997, il fait part de l’Administration du Parlement albanais.

Œuvres

• "L'Oiseau et le Diable", contes (1992), Éditions "Bilal Xhaferri".
• "Otages de la paix", roman (1994), Éditions "Bilal Xhaferri".
• "Le Paradis Maudit", roman (1997), Éditions "Bilal Xhaferri".
• "Confessions d’un voleur", contes (1999), Éditions "Arbëria".
• "Arôme de Tchameri", contes (2004), Éditions "Bilal Xhaferri", ISBN 99927-960-1-4
• "Les fausses merveilles", contes (2005) Éditions "Bilal Xhaferri", ISBN 99927-960-0-6
• Rédacteur du "nouvelle" La p... respectueuse " (1992), de Jean Paul Sartre (Jean-Paul Sartre).
• Rédacteur de la romance "L’Amour fatale" (1992), de l'écrivain Alfred de Musset (Alfred de Musset).
• Rédacteur de la romance "Amour ensanglée (Au-déla des longueurs)" (1992), de l'écrivain Bilal Xhaferri.
• Rédacteur du roman "Krasta Kraus (Berat a cédé)" (1993), de l'écrivain Bilal Xhaferri. ' ISBN 99943-904-5-7.
• Rédacteur de la nouvelle "A l’envahissement des vikings" (1993), de l'écrivain Pjetër Arbnori.
• Rédacteur de la romance "La Belle avec l’ombre" (1994), de l'écrivain Pjetër Arbnori.
• Rédacteur du volume poétique "La treille des larmes" (1995), du poète Namik Mane.
• Rédacteur du volume de contes "Une nuit ordinaire" (2003), écrit par Namik Mane.
• Rédacteur du roman "Avec nos pattes nous avons parcouru le monde" (2007), écrit par Xhulia Xhekaj, ISBN 99943-969-4-8.
• Auteur de l’esse "La littérature condamné a mort par la politique", journal "Shqip", 10 septembre 2007.
• Auteur de l’esse "Littérature, après la mort", revue "Krahu i shqiponjës", no.81, 2007, etc., etc., et d’autres œuvres.

Mariela Hoxha

KRAHU I SHQIPONJÊS

Krahu i shqiponjës « L’aile de l’aigle » Est une revue albanaise qui cherche à promouvoir la vie sociale et litteraire-artistique albanaise, en servant ainsi a un haut idéal national. Elle a aussi la mission de protéger les groupes peu favorisés de la société des Balkans.
Bilal Xhaferri demeura toujours sa guide spirituelle.

L’historique

« L’Aile de l’Aigle » est une revue politique, culturelle, littéraire et sociale, apparue pour la première fois en Octobre 1974, en deux langues, albanais et anglais, en tant que voix official de l’Union Tchame, a Chicago, aux Etats-Unis. Bilal Xhaferri, poète, prosateur et fameux publiciste dissident, était son fondateur, éditeur et dirigeant. Né le 2 Novembre 1935 a Ninat, Konispol, dans la province du Tchameri, il est mort en exil (Il a quitté l’Albanie en 1969 en tant que nationaliste anticommuniste persécuté par les Service Secret de l’Etat) le 14 octobre 1986 a Chicago.

« L’Aile de l’Aigle » était une tribune de la libre pensée démocratique avec une vocation profonde anticommuniste, antidictatoriale et antienveriste, qui visée l’unité de toutes les forces politiques albanaises en exil, l’unification de la pensée, des programmes et de leurs misions portant a une Albanie libre et Occidentale.

Dans les pages de cette revue venaient traitées largement les problèmes nationales albanaises, particulièrement la question tchame, le problème du Kosovo, des autres territoires albanais qui étaient restés au-dehors les frontières de la patrie, l’Albanie, et aussi les problèmes des autres communités d’albanais dans le monde et de la diaspora.

Bilal Xhaferri est réussi à publier 39 numéros de cette revue.

Depuis l’Août 1995 et en suite, « L’Aile de l’Aigle » a continué a se publier a Tirana, en tant que voix de l’Association Culturelle « Bilal Xhaferri » ( la Communité Culturelle de la Tchameri » fondé et dirigé par le très connu journaliste et écrivain Shefki Hysa, l’initiateur du retour du corps de Bilal Xhaferri en Albanie et de l’accentuation des valeurs extraordinaires de cette rare figure, persécuté et jeté dans l’oubli par la dictature communiste albanaise.

Parmi les articles et les intervues des protagonistes des la politique albanaise qui luttent en faveur des droits le la communité tchame, et surtout le problème tchame, dans les pages de cette revue ont été publiés souvent des articles et des œuvres choisies des grandes personnalités albanaises et étrangères comme : Alfred de Musset, Bilal Xhaferri, Miranda Vickers, Namik Mane, Christina Rossetti, Dritëro Agolli, Edgar Allan Poe, Ismail Kadare, Martin Mato, Pjetër Arbnori, Shefki Hysa, Vath Koreshi, Jack London, Jean-Paul Sartre etc.,.

Shefki Hysa, en qualité d’ Editeur et Rédacteur en Chef de cette revue, avec son contribution et cet de ces amis, est réussi a faire publier plus de 80 éditions et continue avec insistance a tenir haut ce piédestal de la libre pensée comme une suite des idéaux de Bilal Xhaferri.

Mariela Hoxha
BILAL XHAFERRI

Bilal Xhaferri (1935 – 1986), écrivain albanais (poète, prosateur et fameux publiciste dissident), est né a Ninat du Konispole, région de la Tchameri et est mort aux Etats-Units, a Chicago.

Historique

Les dates principales de la vie et de l’activité de Bilal Xhaferri.

1935 - Il est né le 2 Novembre au petit village de Ninat, Konispole, région du Tchameri.

1943 - La mort de sa mère.

1945 - Son père, nationaliste anti-communiste, a été fusillé.

1948 - Il s’éloigne de son pays natal.

1948 - 1952 - Il habite et travaille à Saranda, ouvrier, à la poste etc.,

1954 - 1955 - Continue les études dans l’école de temps partiel au village de Sukth à Durrës.

1962 – 1963 – la publication de ses premières poèmes et articles dans les journaux « Zëri i Rinisë », « Drita », dans les revues « Nëntori », « Ylli » etc,

1966 - Le volume de racontes « Gens nouveaux, terre ancienne », qui a eu un succès extraordinaire.

1967 - La récolte de poèmes « Lirishta e Kuqe » qui a été censuré de l’Etat communiste.

1967 - Bilal Xhaferri a écrit le roman « Krastakraus » qui a été publié en 1993, après sa mort.

1968 - Il crée le scénario pour un film artistique « Le vent pousse les Nuages »

1968 - Le droit de publication lui est enlevé, les œuvres publiés lui sont censurés, et il a été interné dans le village de Hamalle à Durrës, après être expulsé de l’Union des Ecrivains et des Artiste de l’Albanie, sous le prétexte de la critique qu’il a fait pour le roman « Dasma » d’Ismail Kadare.

1969 - Le 30 Août, il est réussi à fuir en Grèce et après aux Etats – Unis. Le Service Secret avait déjà préparé le dossier pour son arrestation et sa condamnation.

1970 - Il va aux Etats-Unis, à Boston.

1972 - Il envoie aux Editions « Rilindja » à Pristina, le roman « Berat a cédé »

1974 – 1986 - Il dirige, publie et prépare la rédaction de la revue « L’Aile de l’Aigle », ou il publie beaucoup d’articles de publicistique, poèmes, racontes, romans, sketchs, dessins, caricatures, photos artistiques etc.,

Cette revue était une tribune de la libre pensé qui traité en continuation les sujets et les problématiques des tchames, de la question nationale albanaise, des sujets sur la dictature en Albanie, et après l’année 1981, de plus en plus les problèmes concernant Kosovo.
Bilal Xhaferri appart ses créations artistiques, il a publié aussi des œuvres artistiques et des traductions littéraires des autres auteurs albanais et étrangers. Il a fait sortir 39 éditions de cette revue en deux langues, en albanais et en anglais, jusqu’à sa mort dans les circonstances inconnues le 14 Octobre 1986.

1975 - Il publie des extraits du roman « Des trottoirs contraires » dans la revue « L’Aile de l’Aigle »

1977 - Il publie des extraits du roman « La lune des chantiers » dans la revue « L’Aile de l’Aigle »

1978 - Il a été blessé par des inconnus.

1981 - La rédaction de la revue « L’Aile de l’Aigle » a pris feu. Dedans se trouvaient les manuscrits des œuvres littéraires, des études, des recherches scientifiques, des traductions, des notes politiques, lettres, peintures, photographies etc.,

1986 - Il tombe malade et sera opéré d’une tumeur.

1986 - 14 octobre, Bilal Xhaferri meurt dans un hôpital de Chicago dans des circonstances inconnues.

1995 - 3 Mai, le Président de la République d’Albanie lui a remis la Médaille « Martyr de la Démocratie » (Décret no. 1089) sous la motivation « Pour sa dedication comme publiciste et politicien dissident dans la lutte contre le communisme et la dictature, pour ses aspirations profondément nationales et démocratiques »

1995 - 6 Mai, l’écrivain Shefki Hysa, dirigeant de l’Association Culturelle « Bilal Xhaferri », en collaboration avec le Gouvernement albanaise a initié et organisé la cérémonie du retour du corps du poète, prosateur et du grand publiciste dissident Bilal Xhaferri, dans son pays, l’Albanie, où il repose en paix dans sa terre natale, à Saranda.

Les titres de ses œuvres :

« Gens nouveaux, terre ancienne » - racontes (1966)
« Lirishta e kuqe » - poésie (1967)
« Amour sanglante » - romance (1992)
« Krastakraus » - roman (1967), publié après sa mort 1993)
« Viens tristesse » - poésie (1995)
« Berat a cédé » - roman, édition – Pristina 1995 ISBN 99943-904-5-7
« Au-déla des longueurs » - prose et publicistique (1996)

Mariela Hoxha